Comment choisir son masque de ski

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Pourquoi porter un masque de ski ?

Brouillard, jour blanc, tempête de neige ou bien grand soleil, on ne vous apprend rien, les conditions de luminosité en montagne sont assez particulières et changeantes. Alors c’est vrai, on aime bien avoir les traces du masque de ski ou bien des lunettes de ski sur son visage pour frimer, mais cela met en lumière l’importance de se protéger les yeux avec un masque de ski en montagne l’hiver.

Saviez-vous que les radiations solaires augmentaient en moyenne de 10 % tous les 1000 mètres et que la neige réverbérait entre 80 % et 90 % du rayonnement ? Pas étonnant d’être ébloui dès lors que vous n’avez pas de masque de ski fixé sur votre nez !

Outre le fait de protéger les yeux de la réverbération de la neige et des rayonnements lumineux, les masques de ski sont aussi utiles pour vous protéger du vent et du froid.

Dernière raison de porter un masque de ski : éviter tout corps étranger indésirable qui viendrait se loger dans votre petit oeil. Écorces d’arbre, troncs, pierres ou rochers sont autant d’obstacles que vous pouvez rencontrer sur le terrain.

Pourquoi porter un masque de ski ?

Bien choisir son masque de ski : optez pour la catégorie et la couleur de verre adaptées à votre pratique

1. Les différentes catégories de verre

ll existe 4 grandes catégories pour classifier les masques de ski. Ces catégories vous permettent de choisir des verres adaptés à votre pratique et à votre niveau qui correspondent à votre fréquence d’utilisation. La catégorie d’un verre dépend de la quantité de lumière (taux de transmission) qui passe au travers de celui-ci.

Masque de ski de catégorie 1(lumière filtrée entre 20 et 57 %) : ce sont des masques de ski adaptés à la pratique du ski sous une très faible luminosité ou lorsque le temps est très dégradé (neige, brouillard, vent, pluie)

Masque de ski de catégorie 2 (lumière filtrée entre 57 et 82 %) : ces masques de ski peuvent être portés lorsque l’ensoleillement est faible, notamment lorsque la météo est changeante, alternant entre soleil et passage nuageux.

Masque de ski de catégorie 3 (lumière filtrée entre 82 et 92 %) : cette catégorie de protection vous permet de skier en tout confort par temps ensoleillé

Masque de ski de catégorie 4 (lumière filtrée à plus de 92 %) : si vous avez la chance de skier sous un soleil radieux et donc sous une luminosité intense, les masques de la catégorie 4 sont les mieux adaptés !

Catégories des masques de ski vs luminosité

2. Masque de ski photochromique ou masque de ski polarisé : quelle différence ?

  • Les masques de ski photochromiques

Les masques de ski avec écran photochromique, notamment ceux développés par la marque Julbo, offrent une très grande amplitude de protection, quelles que soient les conditions extérieures car l’écran s’adapte à la luminosité extérieure. En effet, avec un écran photochromique Julbo, votre masque passe d’une catégorie 2 en catégorie 4 en l’espace de 22 secondes uniquement. Un gain de temps non négligeable comparé aux écrans interchangeables et nettement plus pratique !

Ces écrans photochromiques garantissent une protection maximale contre les UV tout en vous offrant une grande qualité optique durant vos rides. Vous pouvez passer d’un versant de la montagne à un autre, votre masque de ski photochromique s’adapte en quelques secondes à la luminosité différente. Ainsi, s’il fait grand soleil, l’écran du masque de ski photochromique s’assombrit, si des nuages font leur apparition, l’écran s’éclaircit presque instantanément.

Vous pouvez trouver, par exemple, des écrans photochromiques dans les gammes des marques Julbo, Bollé, Smith ou encore Scott. Julbo, avec sa gamme Reactiv photochromique, reste néanmoins le meilleur car sa technologie d’adaptation est la plus rapide actuellement sur le marché.

Pour mieux comprendre le fonctionnement des masques de ski photochromiques, nous vous invitons à visualiser la vidéo Julbo ci-dessous, présentant en live les changements de teinte en fonction de la luminosité ambiante.

  • Les masques de ski polarisés

Les masques de ski sont généralement tous dotés d’un écran polarisant. Les verres polarisés garantissent une protection plus efficace et un très grand confort lorsque le soleil est de plomb car ils protègent efficacement contre l’éblouissement. En effet, les verres polarisés agissent comme un filtre anti-éblouissement et luttent contre les reflets de la lumière réfléchie sur neige. Ils permettent donc une lecture parfaite des reliefs (ces derniers sont plus contrastés) et de distinguer rapidement la neige et les plaques de verglas.

Vision avec écran non polarisé Vision avec écran polarisé
Vision avec un masque de ski non polarisé Vision avec un masque de ski polarisé

Les écrans photochromiques et les écrans polarisés peuvent bien entendu se combiner, il est tout à fait possible de trouver sur le marché des masques de ski avec écran photochromique polarisé.

Masque de ski Titan de Julbo

Prenons une nouvelle fois l’exemple d’un masque de ski de la marque Julbo. Le masque de ski Titan, doté de la technologie Caméléon, est un masque photochromique et polarisant à la fois, permettant de passer d’une catégorie 2 à une catégorie 4 en quelques instants. Les verres Caméléon réalisés  avec la technologie NXT (technologie qui a été développée dans les années 90 pour l’US Army afin de protéger les casques des impacts des balles tout en apportant un confort optique), bénéficient d’un traitement photochromique dans la masse, ce qui lui permet de passer rapidement d’une catégorie à l’autre en s’éclaircissant ou en s’assombrissant. Le masque de ski Titan offre une visibilité parfaite, quelles soient les conditions météos !

3. Les différentes couleurs et traitements d’écran de verre

Passons à présent aux teintes des verres. Rose, jaune, rouge, vert, brun, gris : il en existe de nombreuses qui ont un impact directement le confort de votre vue, en accentuant ou non les reliefs par exemple. C’est très simple, plus la teinte de votre verre est foncée, plus elle vous protège de la luminosité.

Si on reprend la suite logique avec les catégories, lorsque vous évoluez en montagne dans le brouillard, par jour blanc ou que le ciel est couvert, il vous faut une teinte de verre claire (dans les tons d’orange, jaune ou rose). Ces teintes vous permettront de mieux distinguer le relief en augmentant les contrastes.

Au contraire, si vous pratiquez le ski principalement par temps ensoleillée, avec une luminosité intense, il vous faut une teinte de verre sombre (dans les tons de brun, marron ou gris), pour un confort idéal pour la vue.

Bien choisir son masque de ski : choisissez la bonne monture !

Ensuite, vous entendrez souvent parler de masque de ski sphérique ou cylindrique, voire même de masques de ski sans monture ou OTG (Over the glasses). Là aussi vous êtes perdu ? On vous a donc décortiqué les appellations pour mieux vous y retrouver dans votre choix.

1. Écrans sphériques vs. écrans cylindriques : choisissez la bonne forme de votre écran

  • Les écrans cylindriques

Masque de ski Range de Smith avec écran cylindrique

Les écrans cylindriques sont découpés sur l’axe X uniquement, courbés en deux dimensions pour s’adapter à la forme du visage. Beaucoup moins onéreux à fabriquer que les écrans sphériques, les écrans cylindriques sont relativement plats et appréciés pour l’absence de déformation de l’image. Ils sont portés par la majorité des skieurs réguliers, notamment des skieurs sur piste car cette pratique nécessite un grand champ de vision moindre.

Pour vous faire une idée du format, nous vous proposons, comme exemple, le masque de ski Range, conçu par Smith, dont l’écran est cylindrique.

 

  • Les écrans sphériques

Masque de ski Elara de Julbo avec écran sphérique

Les écrans sphériques, quant à eux, sont fabriqués sur une courbe de base sur les axes horizontaux (X) et verticaux (Y), courbés en trois dimensions. Les écrans sphériques sont donc beaucoup plus bombés, tels un masque de cosmonaute, et suivent la forme de la rétine. Ils offrent un champ de vision beaucoup plus large, très apprécié lorsque vous évoluez dans un environnement “chargé” composé de sapins, troncs, barres rocheuses, pillows… Ces écrans sphériques vous aident à mieux appréhender le relief et à optimiser vos descentes en ski.

Pour vous faire une idée du format, nous vous proposons, comme exemple, le masque de ski Elara, conçu par Julbo, dont l’écran est sphérique.

2. Over the glasses, frameless, double écran : choisissez la bonne monture !

  • Les masques de ski OTG (Over the glasses)

Les masques de ski OTG (over the glasses), vous l’aurez compris, sont destinés, quant à eux, aux porteurs de lunettes de vue qui ne supporteraient pas les lentilles de contact. Scott, Oakley, Scott ou encore Julbo, de nombreuses marques ont fait entrer dans leurs gammes de masques de ski des masques OTG, caractérisés par une profondeur accrue et une mousse spéciale, permettant de porter ses lunettes sous le masque, sans se risquer à affronter de la buée ou à finir avec des oreilles écorchées en fin de journée.

D’importantes améliorations ont été apportées aux masques de ski OTG, dont les principales reposent sur la gestion de la condensation et de l’aération.

On ne va pas vous mentir quand même, lorsque les conditions sont très humides en montagne, superposer lunettes de vue et masque de ski n’est quand même pas la meilleure solution pour lutter efficacement contre la buée.

  • Les masques de ski sans monture

Autre format de monture, les masques de ski sans monture (ou frameless si vous voulez frimer) ! Alors ne vous inquiétez pas, votre masque de ski ne tient pas comme par magie sur votre nez, il existe bien entendu une monture mais cette dernière est plus ou moins visible sur l’extérieur. Ces masques de ski sans monture présentent quelques avantages, par rapport aux autres montures, à savoir une plus grande facilité d’interchanger les écrans et une moindre rétention de la neige, quand il y a de la grosse peuf !

  • Les masques de ski double écran vs les masques de ski simple écran

Simple écran ou double écran, telle est la question ! Devenu la norme pour les masques de ski, le double écran agit comme un double vitrage, permettant ainsi d’éviter la condensation à l’intérieur du masque et donc la formation de buée. En effet, le double écran prend la forme de deux épaisseurs en plastique, séparées par un vide d’air entre elles deux, garantissant l’isolation à l’intérieur du masque.

Attention, si la buée arrivait à se faire une place entre les deux écrans (pour cause de joint défaillant par exemple), votre masque de ski est bon pour la poubelle ! Accordez donc de l’importance à la qualité des matériaux utilisés.

Le seul inconvénient que pourrait avoir un masque de ski double écran serait la distorsion et la déformation de l’image, contrairement à un masque de ski simple écran. En revanche, vous aurez nettement moins de buée avec un masque de ski double écran !

  • Les masques de ski avec système de changement rapide d’écran

On vous en parlait précédemment, à moins d’opter pour un écran photochromique (dont les couleurs s’adaptent à la luminosité ambiante), les masques de ski d’entrée et de milieu de gamme sont équipés d’encoches en bordure permettant de clipser une monture. Parce que personne ne voudrait acheter 4 masques de ski et les transporter dans son sac en fonction de la météo et de la luminosité, les marques ont créé des masques de ski avec écrans interchangeables. Ainsi, il vous est possible de changer rapidement l’écran de votre masque sans avoir à changer la monture avec ! Cette solution est plus onéreuse que les autres options, mais sacrément pratique tout de même !

Quels masques de ski choisir : tour d’horizon des critères techniques

Maintenant que vous êtes parfaitement à l’aise avec les catégories de verre, les écrans polarisés, les écrans photochromiques, les teintes et la monture, passons maintenant aux critères techniques pour choisir votre masque de ski.

Avant toute chose, votre masque de ski doit répondre à trois grands critères :

  • la qualité de la vision
  • la limitation de la buée
  • le confort général lorsqu’il est porté avec un casque de ski

1. Choisir un masque de ski adapté à sa pratique

Tout comme vos skis plus ou moins lourds, maniables et affûtés suivant votre pratique, vous n’allez pas choisir un masque à 200 euros si votre pratique du ski se résume à une semaine dans l’année, avec un niveau de ski débutant.

Il faut donc choisir votre masque de ski en fonction de la fréquence à laquelle vous vous rendez en station. Entre une utilisation hebdomadaire et une utilisation ponctuelle, vous n’avez pas besoin des mêmes caractéristiques (longévité, adaptation à la météo …)

De même si vous pratiquez le freeride, le freestyle, le backcountry, la freerando ou la piste, vos exigences ne seront pas les mêmes, car vous aurez beau être en montagne, vous serez confronté à des environnements très différents. Piste damée ou poudreuse à gogo, plaques de verglas ou rochers en vue, le relief n’est pas le même non plus !

Il est donc important de choisir un masque de ski qui corresponde bien à sa pratique et à son niveau de ski, sous peine d’opter pour un masque de ski surdimensionné ou l’inverse.

Choisir un masque de ski adapté à sa pratique

2. Choisir un masque de ski à sa taille et compatible avec son casque

Lorsque vous ferez le choix de votre masque de ski, vous allez bien évidemment prendre en compte tous les critères que nous vous avons exposé précédemment, à savoir l’indice de protection contre les UV (catégories de verre), la teinte de vos verres et les différentes technologies d’écran (polarisé, photochromique, simple/double écran, OTG…).

Dernier détail essentiel, il faut un masque de ski adapté à la morphologie de son visage et qui soit compatible avec le port de votre casque de ski. Si, couplé avec ce dernier, votre masque de ski vous appuie l’arête du nez ou les sourcils ou que vous ressentez un quelconque inconfort, cela veut dire qu’il est soit trop grand, soit trop petit. Essayez en un autre ! La forme du masque de ski doit correspondre à la forme de votre visage car les masques sont plus ou moins hauts, plus ou moins fins.

Certaines marques comme Smith ont développé des technologies particulières pour adapter au maximum la forme du masque au visage de la personne. La marque Smith par exemple a développé la technologie Responsive Fit™ qui permet d’ajuster l’écran et de l’adapter au contour de votre visage. L’architecture du masque de ski est très flexible en latex, lui permettant de s’ajuster au millimètre près à votre structure faciale, mettant ainsi fin aux traces sur le visage. Le masque de ski Range de la marque Smith en est le parfait exemple.

3. Choisir un masque de ski confortable

Enfin, dernier critère et pas des moindres, le confort de votre masque de ski qui se traduit par la présence de mousse, d’un système de ventilation et le traitement anti-buée.

  • La mousse intérieure

Mousse simple, double, triple, OTG … Laquelle choisir ?

C’est simple, la mousse intérieure est en contact direct avec votre peau. Vous vous doutez que plus elle est épaisse, plus le port de votre masque de ski est confortable. Une mousse double ou triple densité épousera parfaitement la forme de votre visage et pourra également mieux absorber les chocs durant votre effort. Assurez vous qu’il y ait un textile de confort sur la finition de la mousse, cela sera beaucoup plus agréable au contact direct de la peau (moins d’irritation).

Certains masques possèdent une mousse OTG (comme les masques Julbo par exemple), dont le contour est thermoformée, garantissant ainsi une compatibilité parfaite avec les lunettes de vue portées sous le masque de ski.

  • La ventilation

La ventilation sur votre masque de ski est indispensable si vous souhaitez éviter la formation de buée sur ce dernier. Les différentes marques ont développées leurs propres technologies pour favoriser la circulation d’air frais dans leurs masques de ski.

Smith par exemple s’est doté de trois types de ventilation supplémentaires pour ses masques de ski.

Masque de ski Turbo fan de Smith

Le masque de ski Turbo Fan par exemple contient des micro-ventilateurs électroniquesbrevetés, stimulant la circulation d’air en toutes circonstances, y compris lorsque le skieur est à l’arrêt. Cette technologie permet d’activer plus ou moins fortement les ventilateurs présents, par exemple en faible intensité lorsque vous êtes en haut de la montagne ou au contraire en forte intensité lorsque vous souhaitez vous débarrasser rapidement de l’humidité accumulée.

Autre exemple, celui du Superflow System développé par la marque Julbo et intégré au masque Aerospace, qui a raflé de nombreuses récompenses dans le milieu outdoor. Le principe est simple : vous allez pouvoir déporter légèrement votre écran à l’aide de vos mains en fonction des situations dans lesquelles vous vous trouvez.

En position ON (position statique ou marche d’approche), vous tirez l’écran vers l’avant, le décrochant légèrement de la monture du masque de ski pour permettre à l’air de mieux s’infiltrer et d’évacuer la buée.

En position OFF (durant l’effort), vous plaquez l’écran contre la monture du masque !

  • Le traitement anti-buée

Généralement les verres des masques de ski subissent des traitements performants pour la gestion de la condensation, prévenant ainsi l’apparition de la buée. Chaque marque a développé sa propre technologie, il n’est donc pas nécessaire de s’attarder sur ces traitements, relativement semblables et au même niveau de performance entre les marques.

La marque Smith a développé, par exemple, la technologie Anti-Fog 5X, technologie qui permet d’absorber 5 fois plus rapidement l’humidité et de la disperser sur une large surface.

La marque Bollé, quant à elle, s’est dotée d’un revêtement anti-buée P80+ qui disperse les molécules d’eau et réduit la formation de buée.

Quel masque de ski choisir ?

Comment nettoyer son masque de ski et quand le changer ?

Opération anodine ? Peut-être pas, sûrement pas même car il y a de fortes chances d’endommager gravement votre masque de ski et de réduire ses performances.

La première erreur que vous pourrez commettre sur les pistes : nettoyez à la va-vite votre écran avec vos gants ou un pan de votre veste. Le résultat ? Des rayures à coup sûr !

N’oubliez pas que l’écran interne de votre masque de ski est traité contre la buée, il ne faut donc jamais utiliser un chiffon humide ou essayer de le sécher sous peine de détériorer le traitement et de voir encore plus de buée apparaître par la suite.

Dans les bonnes pratiques à avoir avec son masque de ski, il faut toujours utiliser un chiffon en microfibre pour nettoyer l’extérieur de l’écran. Il est important de ne jamais mettre de produits sur l’extérieur de votre masque, pour enlever des traces de doigts par exemple. Il vous suffit d’humidifier légèrement le chiffon et de frotter sans appuyer la surface de l’écran.

Si vous êtes tombé dans la neige et que cette dernière est entrée dans votre masque, ôtez ce dernier, secouez le vivement et attendez patiemment que l’eau restante sèche. En cas de buée, nous vous conseillons de réduire votre allure et de décoller doucement le masque de votre visage pour générer un flux d’air suffisant.

Si votre masque de ski est rayé sur la surface, si la buée s’installe de plus en plus rapidement ou qu’il abîme votre visage (mousse usagée), cela veut dire qu’il est grand temps de le changer ! N’attendez pas trop longtemps non plus, cela risquerait de gâcher votre journée de ski !

Comment nettoyer et quand changer son masque de ski ?

Vous avez, à présent, toutes les clés en main pour bien choisir votre masque de ski cet hiver !

 

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